Grandeur et décadence de Yssor « La Paisible ».
L’histoire d’Yssor.
Il y a très longtemps sur Téliarok, une légende raconte qu’un homme doué de grands pouvoirs magiques, Yssor, décida de créer un royaume à son nom pour y faire venir sa famille et ses amis, et ainsi, vivre en paix et heureux jusqu'à la nuit des temps.
Mais un jour le seigneur des ténèbres Hadès et ses légions de démons se rendirent à Yssor car il ne supportait pas que l’on puisse vivre heureux sur cette belle île. Alors le courageux magicien sortit sa baguette, fit apparaître douze grandes murailles portant chacune un des signes du zodiaque, dit adieu aux habitants, terrassa les démons et fit fuir Hadès. A la fin de la bataille, Yssor se mit à genou devant les murailles de son royaume et dans un éclair et un souffle puissant il disparut. Les habitants apeurés cherchèrent la raison de cette disparition. Ils virent alors que les murailles étaient profondément gravées des treize symboles représentants les pouvoirs célestes que possédait le magicien.
Trois siècles plus tard, Yssor était devenu un royaume prospère, respecté et membre d’une alliance nommée « Le Cercle des Guerriers Disparus ».
Tout allait donc pour le mieux pour Yssor que l’on surnommait alors « la Paisible » tellement il y fasait bon vivre.
Un jour de juillet où le ciel était d’un bleu azur annonçant une journée magnifique, un messager du château arriva sur la place publique remplie de monde à cette heure d’affluence et lu le message qu’il tenait sous son bras :
-« Chers habitants d’Yssor, le roi et la reine sont fier de vous annoncer que leur héritier mâle est né ce matin aux aurores ! »
Des acclamations de joie s’élevèrent pour fêter l’arrivée de leur futur souverain..
Puis dans la plus pure tradition Viking, l’enfant fut présenté à la foule qui convergeait et s’amassait devant le château. Il était dans les doux bras de sa mère, la reine Sérafina princesse elfique connue pour sa beauté légendaire et à coté d’eux le roi Yondaime, lui aussi rayonnant de bonheur. Enfin, ils annoncèrent à la foule le prénom choisi pour leur enfant : Zarwen.
Les années passèrent sans que de grands évènements tragiques aient eus lieu.
Le jeune prince eut deux ans plus tard une petite sœur, la princesse Laetitia, puis, une autre cinq années après, la princesse Narcissa. La descendance des Yssor était donc bien assurée.
Pour ses quinze ans, le jeune prince Zarwen devenu grand, beau et fort, organisa une grande fête à laquelle il convia tous ses amis dont le plus fidèle et talentueux était le prince Yilawen de Ysaeniver dont le royaume tout proche était un très ancien allié de Yssor et qui lui, était déjà roi de son royaume à cause de la mort de ses parents survenue dès son plus jeune age. Si son amitié était aussi forte avec Zarwen et Yssor, en général, c’était parce que lui, unique survivant du massacre de Ysaeniver par les démons où ses parents se sacrifièrent héroïquement pour sauver leur royaume, avait été recueilli par Yondaime et Sérafina et l’avait considéré comme leur second fils (lui et Zarwen étant du même âge à quelques lunes près) avant qu’il puisse à dix ans devenir le roi légitime d’Ysaeniver.
Le beau Zarwen, ses cheveux courts et blonds avec ses yeux bleus océan discutait avec Yilawen quand soudain Neji, le messager spécial de Zarwen, apparu à coté d’eux le regard effrayé, vide, la peur se lisant sur son visage :
« -Que ce passe -t-il ? lui demanda Zarwen.
-C’est horrible ! » lui répondit Neji, « les démons attaquent le royaume des Godric !
-Oh non ! » s’écria Zarwen, affolé. » J’y pars tout de suite !
-Non, non ! » lui dit son père, « que vas tu faire seul contre les démons ??!
-Il ne sera pas seul ! » répondirent Yilawen et Neji. « Nous partons avec lui sur-le-champ.
-D’accord mais si jamais il arrive quoi que ce soit, nous arriverons en renfort leur dit finalement Yondaime. »
Et Neji, Yilawen et Zawen se préparèrent donc au départ. Zarwen, maîtrisant déjà la magie des anciens, prit ses compères par l’épaule, se concentra, récita quelques incantations et quelques secondes plus tard, ils étaient apparus sur le lieu désiré.
Ils découvrirent alors le carnage et Zarwen dont les yeux s’étaient mis à pleurer tomba à genoux sur le sol. Le royaume détruit, châteaux, temples, tours : tout était en ruine sauf le dernier châteaux, le principal était toujours attaqué par les démons. Et là Zarwen se jeta sur eux à un contre dix et se mit à les combattre férocement de la lame de son épée tranchante. Il n’arrivait plus à contenir sa rage et sa colère, il cria pour ne pas perdre espoir pendant que Yilawen et Neji la cherchait dans les décombres :
« -Tiens bon Marie ! J’arrive ! »
Marie était la fille cadette des Godric et Zarwen en était éperdument amoureux depuis qu’ils s’étaient rencontrés deux ans auparavant.
Une fois tous les démons massacrés, Zarwen fut rejoint par Neji et Yilawen qui n’avaient rien trouvé dans les décombres et ils allaient maintenant pénétrer dans le dernier château le seul qui n’était par encore en ruine et devant lequel Zarwen s’était battu. Là ils trouvèrent les corps de ses parents de Marie et plus loin celui de Marie qui gisait sur le sol. Yilawen prit les battements de son coeur et rassura Zarwen. Elle était toujours vivante tout comme ses parents mais elle était très faible.
Là elle releva quelque peu la tête et regarda Zarwen :
« -C’est bien la première fois que tu es en retard, » lui dit-elle.
Et là elle s’évanouit et ils la ramenèrent ainsi que et ses parents à Yssor pour les soigner.
Elle ne se réveilla que plusieurs jours plus tard Zarwen était resté à son chevet, attendant son réveil.
Dès lors, ils ne se quittèrent quasiment plus, quasiment car Zarwen partait souvent pour faire la guerre contres les puissances maléfiques avec Le Cercle des Guerriers Disparus. Jamais Zarwen n’avait été blessé au combat et l’on commençait à croire qu’il était immortel. Seulement ce qui devait arriver arriva, lors d’une bataille contre le lointain royaume de Solosh, il avait reçu une flèche elfique empoisonnée dans le bras gauche et ne pouvait plus le sentir n’y s’en servir, il avait perdu toute sensibilité c’était comme si le poison de cette flèche lui avait arraché le bras. Mais Zarwen aidé par Yilawen, réussit à aller au royaume allié le plus proche celui de Damduf et Fanny qui l’accueillirent à bras ouverts et commencèrent à le soigner. La profonde plaie était infectée par le poison de la flèche d’une couleur verdâtre. La reine Fanny femme du roi Damduf allongea le blessé sur un lit de soins et commença à l’examiner :
« -Cela fait combien de tant que cette flèche t’a percé le bras ?
-Environ vingt-cinq..minutes… »lui répondit Zarwen qui était à l’agonie.
« -Tu as mis vingt-cinq minutes pour faire cette distance de mille kilomètres ! Et bien !pas fameux pour celui qu’on surnomme l’éclair jaune de Yssor !
-Pff…j’en ai marre de me faire casser en ce moment !tu penses quand même pouvoir me guérir ?
-Oui bien sûr ! Sans problème ! J’ai justement mis au point un antidote il y a deux jours pour ce type de poisons. Je vais pouvoir voir s’il fonctionne sur toi. »
Elle étendit sur la profonde entaille du bras juvénile de Zarwen et un instant plus tard la blessure se refermait et il retrouvait sa sensibilité. :
« -Encore merci Fanny ! J’ai désormais une dette envers toi et Damduf.
-Mais non c’était tout naturel ! » lui répondit elle, un large sourire sur le visage.
Quelques mois plus tard, Zarwen et Marie annoncèrent leurs fiançailles tout comme Damduf et Fanny.
Zarwen offrit un magnifique saphir bleu, trouvé par des nains de la mine de l’ex Conclave des Hauts Rois, à Marie. Il offrit aussi un rubis de Julien et Gabrielle du royaume du Mago à Fanny et Damduf.
