Les Parchemins de la Renaissance

Hadès, maître des enfers n’avait qu’un seul objectif : faire régner le chaos dans le monde entier. Il remarqua que les populations de l’île de Téliarok comptées parmis les plus heureuses du monde. Il ne pouvait supporter cela, il voulait absolument conquérir ces terres mais une seule chose l’en empêchait : le parchemin du bonheur éternel. Ce parchemin avait été confié par les Dieux aux populations de l’île afin qu’elles puissent prospérer jusqu’à la fin des temps ; il leur offrait une protection divine que nul ne pouvait détruire.
Le seul moyen pour Hadès de conquérir ces terres était donc de supprimer ce parchemin. Il se mit en quête de démons et d’hommes damnés pour subtiliser le fameux parchemin. Après des mois de recherche à l’abri du regard des Dieux, il trouva un démon très puissant qui accepta de le servir. Ce démon avait des pouvoirs particuliers : celui de changer d’apparence et de manipuler l’esprits des gens simples. Hadès lui avait promis, en échange de ses services, une partie de son royaume. Assoiffé de pouvoir, le grand démon Til’hk accepta.
Prévenu qu’il ne devait en aucun se faire démasquer il se mit en quête du parchemin. Il passa donc dans le monde terrien sous l’apparence d’un jeune et robuste paysan homme. Sa mission n’était guère facile : il devait s’introduire dans le temple sacré de Nétuh. Pour cela, il utilisa ses pouvoirs. Il manipula les esprits des chefs de villages et des seigneurs résidents et réussit à avoir accès au temple.
Seul dans la pièce divine, il déroba le parchemin et sortit avec. Voyant qu’il n’arrivait pas à le brûler, il décida de le diviser en 15 morceaux. Il les éparpilla alors partout sur l’île afin qu’il soit impossible pour les résidents de le reconstituer.
La place était donc toute ouverte pour Hadès. Il lança alors toutes ses troupes sur l’île et conquit toutes les terres dirigées par les hommes et autres créatures de ce monde.
Le chaos régnait, les populations étaient soumises et réduites à l’esclavage. Le chaos était à son apogée.

Bien des années s’écoulèrent avant que des hommes, vêtis chaudement débarquèrent sur l’île.
Ils arrivèrent dans un village en cendres. Ne sachant que faire, ils se reposèrent une nuit dans leurs bateaux. Le lendemain, ils décidèrent de s’avancer vers les terres. Ils furent étonnés car le paysage ne changeait pas : tout était noir, triste .Ils virent que les populations étaient apeurées, effrayées, anéanties par le chaos qui régnait dans ces contrées. Ils arrivèrent alors dans un grand village fraîchement brûlé. Ils s’avancèrent jusqu’au centre de la ville et trouvèrent une petite chapelle intacte. Il s’y engouffrèrent et découvrirent des pièces souterraines. Le chef de ses hommes, Haketum prit les devants et explora les galeries. Il arriva alors dans une petite pièce au milieu de la quelle il y avait un bout de papier. Haketum le prit et le lit à ses compagnons :

« La Réponse viendra à l’apogée du chaos,
Elle arrivera d’un autre monde, d’une autre terre
Et vous serez sauvés...»
Quel message étrange !!!

Ils sortirent alors de la chapelle et continuèrent leur route. Au bout de quelques jours de marches, les vikings arrivèrent près d’une contrée côtière qui ne ressemblait en rien aux autres : il y avait de géants remparts entourant une grande partie de terre. Veillant à ne pas se faire repérer, ils s’approchèrent près d’une des portes de la ville.C’est alors que des centaines d’arcs se pointèrent dans leur direction.

Ne tirez mes seigneurs. Nous ne sommes pas venu pour vous combattre.

Méfiant, les gardes présents décidèrent d’ouvrir les portes. Haketum et sa troupe rentrèrent alors, se présentèrent et furent conduit aux dirigeants des différents royaumes de cette immense contrée.
Ceux-ci les reçurent rapidement. Haketum leur demanda des tas d’explications sur la situation de cette île. Ils lui expliquèrent la situation :

Notre île a été envahie par des hordes de démons aux ordres de Hadès. Ils ont soumis tous ceux qui se présentaient à eux. Nous sommes les seuls à avoir pu résister. Nous leur menons une guerre sans merci mais nos forces faiblissent.

Désolé Haketum se rappela de ce morceau de parchemin qu’il avait ramassé. Il le présenta alors aux seigneurs.

C’est alors qu’un grand soupir d’étonnement résonna dans la gigantesque pièce. Les seigneurs se rassemblèrent et se mirent à discuter. A la fin de leur discussion ils prirent la parole :

Ce bout de parchemin que vous tenez là fait partie de notre parchemin sacré qui pourra nous rendre notre liberté. Personne n’en avait trouvé jusqu’à présent .De plus, c’est le dernier passage que vous avez ramassé. Tu dois être le Messie ! Tu peux nous sauver !

Ils s’inclinèrent alors tous devant Haketum et l’implorèrent de les aider. Il se fit offrir une petite partie de la contrée afin d’y établir son royaume. Haketum prit conscience du devoir qu’il devait réaliser et s’aperçut qu’il ne pouvait pas accomplir cette quête seul. Il fit alors venir plusieurs de ses compagnons.
Ils formèrent une communauté soudée, prête à tout pour aider ces pauvres peuples.
Aussi ils décidèrent de nommer leur communauté Le Cercle des Guerriers Disparus en hommage à tous les guerriers morts en affrontant les armées d’Hadès.
Beaucoup de choses restaient à faire et aussi, ils se mirent au travail afin de trouver les 14 autres morceaux de parchemin manquant. La tache s’annonçait dure et ils savaient qu’ils devraient payer de leur cher pour accomplir cette mission. Mais cela était leur destinée, et on ne va pas à l’encontre de cette destinée.Ils devaient absolument reconstituer le parchemin afin que la vie renaisse sur toute l’île.

Le Seigneur Cerim avait reçu une parcelle de terrain, qu'il appella le Rilarwen. Il inspira à son peuple le courage serein qui caractérisé le seigneur éthéré. Le soir, lorsque le soleil avait finis sa ronde, il lui arrivait de se poser des questions sur leur nouvelle tâche. Le chef de leur nouvelle guilde lui avait proposé de faire partis de cette expédition, et Cerim avait accepté. Dans quelques jours il partirai à la recherche d'un de ces bouts de parchemins, avec des compagnons d'armes, mais pas une armée. La choix était simple : les démons étaient trop nombreux dans la contrée que Cerim comptait attaquée, et si il lançait lui-même l'offensive, il la perdrait. Pour le moment en tout cas. Il avait déjà commencé les préparatifs de son départ, et il en avait fait part à son peuple. Ce dernier accueillit la nouvelle avec des cris de joie, mais aussi des pleurs. En effet, Cerim n'était pas sûr de revenir vivant
de cette quête.
Néanmoins, les jours passerent, doucement tout d'abord. Puis de plus en plus vite, jusqu'à l'échéance finale : demain Cerim serait sur le départ. Il choisit cinq membres de sa garde personnelle, des guerriers puissants, certes pas autant que lui, ou l'un des chefs vikings mais sufissament pour cette quête : les bras seuls ne gagneraient pas la bataille. Ses affaires étaient empaquetaient dans un coin de sa salle de réunion. LEs cinq gardes attendaient là, stoïque, prêt à partir. Cependant Cerim attendit. Il n'aurait put dire pourquoi, mais un présentiment le força à ne pas continuer. Il alla à la fenêtre de son hall : trois cavaliers étaient en approche. Cerim se concentra, et fit un effort pour voir la tête son cavalier malgrès la distance. Il l'identifia immédiatement comme étant Haketum, son chef. Cerim se dépêcha d'aller l'accueillir dans la cour de son château, et peu de temps après, le grand Viking arrive et mit pied à terre, en s'approchant du seigneur éthéré.

Mon ami, tu es fin prêt à ce que je vois. C'est très bien. Surtout ne te charges pas trop. Nous devrons nous faire discrets et agir sans trop se faire remarquer: nous allons partir dans une zone infestée de démons affamés. Nous devrons aller vite et faire bien.
Dès que tu me le dis, nous partons. Il faut que je repasse par mon royaume afin de quérir quelques braves et forts guerriers.

Quelques minutes à peine plus tard, les sept hommes s'en allèrent en direction du royaume de Temsoba.
Quelques heures de cheval furent nécessaire afin d'arriver dans ce royaume.
Dès leur arrivée, Haketum se dirigea vers la place afin de, comme il l'avait dit, appeler de valeureux guerriers.

Peuple de Temsoba, je m'en vais réaliser une quète qui pourra changer le cours de votre vie, pour que vos enfants soit enfin libres sur cette île. Pour m'aider dans mon oeuvre, je souhaiterais que quelques guerriers se joignent à moi. Sachez que nous partirons durant des dizaines de lunes et que nous devrons nous battre.
Que ceux qui veulent venir se présentent à mon chateau où le seigneur Cerim et moi même résiderons jusqu'à notre départ qui est prévu pour dans deux jours.

Le soir même, six hommes d'imposante stature se présentèrent à lui, prêts à combattre pour la liberté et le bonheur de l'humanité. Haketum les fit rentrer et s'assoir à sa table.

Je suis très heureux que vous vous joignez à nous mes frères. Je vois, de plus, que vous ne vous étes pas encombrés. Mangez à votre faim: vous avez besoin de prendre des forces. Mes valets vous conduiront jusqu'à vos chambrées dès la fin du repas.

Les six hommes mangèrent à grandes bouchées jusqu'à se sentir mal. Ils montèrent ensuite se coucher dans des lits luxueux qu'ils n'avaient jamais approché ni même vu auparavant.

Le lendemain matin, Cerim et Haketum se levèrent dès l'aube afin d'établir leur plan de quête.

Alors que les deux hommes discutaient de leur voyage, un homme vint se joindre à eux pour la quête. Un homme qui n'était pas étranger aux membres du Cercle des Guerriers Disparus. Il s'agissait d'un ancien compagnon qui les avait quitté pour former son propre ordre, sous la bénédiction de Haketum. Et maintenant il revenait pour préter main forte à ses compagnons pour cette rude épreuve :

"Bonjour, seigneur, ami. Moi, seigneur Tebrilindë je me joint à cette quête car je souffre beaucoup des démons qui ont envahi mes terres et que je repousse mais avec de plus en plus de difficultés. J'espère que vous m'acceptez parmis vous."

Haketum et Cerim l'acceuillit avec un grand sourir.

"Je vous remerci. J'ai amené quelques vivre et deux guerriers. Mes deux guerriers les plus fort de tout mon royaume, rapide, discret : efficaces. Ils ne vous décevrons pas."

Le seigneur Tebrilindë, n'aimant pas trop s'impliquer, laissa les deux seigneurs débatre de l'itinértaire et autre formalités, capitales, qui dépendraient de leur réussite, tandis que lui méditait dans un coin, patientant.
Trés vite, arriva l'heure du départ!

Alors que les trois hommes se retrouvaient,un puissant souffle de vent passa au dessus de leur tête. Soudain,un jeune homme atterris devant eux.. Il était jeune et vavait certainement vu passé moins de saisons que les autres. Ses cheveux étaient bruns et ses yeux argentés. Il portait une magnifique armure et sur son flan était accroché un bouclier. Sur son dos était accroché la légendaire Raïtô,l'épée de la foudre.
L'épée semblait vibrer d'énergie. Et enfin,l'assistance ébahi pu apercevoir une paire d'aile blanche dans le dos du seigneur. Celui-ci claqua aussi tôt des doigts et celles si disparurent. Il fit un sourire éclatant:

Bien le bonjour mes seigneurs. Je suis Yilawen de Ysaeniver pour vous servir. Je souhaite me joindre à votre quête. J'ai une vengeance à prendre sur les démons. Je précède mes hommes.

Une voie féminine s'éléva alors dans les airs et quatre cavaliers arrivèrent. La femme parla:

Seigneur Yilawen, vous avez bien dit des hommes? Je ne suis pas un homme mais je suis prète à me battre comme les hommes, je suis une femme et fière de l’être.

Yilawen réagit aussitôt :
Ne prêtez pas attention, je vous la présente : Dame Isandra, walkirie et chef de ma classe .

Il se tourna vers le second cavaliers un énormes vikings possédant une hache à deux mains gigantesques.

Et voici Thori, mon commandant en chef.

L’impressionnant viking baissa la tête. Yilawen continua les présentations.

Ce jeune homme c'est Inatchi chef des services d’espionnage de mon royaume. Bien qu’il soit jeune, c'est un maître de l'infiltration, du meurtre et des tueries en tous genre. Et enfin, cet homme est Lidian, mon plus fidèle Paladins.

L'homme en question était plutôt grand, les cheveux blond et il faut le dire une mine de bouffon. Néanmoins, personne ne doutait de ses capacités martiales car ne devient pas paladins qui veut. Celui-ci tourna la tête vers les trois seigneurs et leur adressa un sourire.

Bien le bonjour mes seigneurs !

Yilawen repris la paroles :

Je sais que nous formons une drôle de troupe mais je vous assure que nous serons à la hauteur. Chacun de nous maîtrise un ou plusieurs éléments : vous le découvrirez assez rapidement. Nous sommes tous prêts à vous servir jusqu'a la mort.

Comme pour prouver leur dévouement certains, ils mirent genoux a terre. Nul ne sait ce que réserverais à l'avenir les hommes de Yilawen mais leur loyauté ne faisait aucun doute. Un vent souffla sur la plaine dévastée. Un vent de malheur, de rage et de stupeur le ciel pleura pour le sang que ces hommes feront couler,car tous savaient qu’ils ne sortiraient pas tous vivants de cette quête. On pouvait voir dans leur regard une lueur brillant de mille feux témoins de leur détermination. L'heure aprochait...

Fin prêts à partir, les quatre seigneurs accompagnés de leurs hommes se préparent pour le départ. Une heure après l’arrivée de Yilawen, il se mirent en route.
Haketum prit une dernière fois la parole.

Mes amis, nous devrons faire vite. Il n’y a pas de doute : nous avons été désignés pour mener cette quête du bien. Nous ne reviendrons pas tous vivants mais la liberté et le bonheur de vos familles valent bien le sacrifice de vos vies….
En route mes amis ! Chevauchons vers les plaines de Illadure ! Faites honneur à votre peuple. Leur avenir est désormais entre nos mains.

Sur ces mots, les guerriers poussèrent un long cri de motivation. Les portes de la cité de Rilarwen s’ouvrirent et les chevaliers s’engouffrèrent dans l’ouverture donnant sur les plages de l’île.
Ils chevauchèrent des heures durant sans jamais rencontrer de créatures démoniaques. La nuit tombée, ils commencèrent à ralentir le rythme. Les guerriers étaient affamés par leur journée de voyage mais ils n’allaient pas pouvoir manger et se reposer tranquillement. En effet, le seigneur Haketum ayant pris les devant, aperçut quelques fumées à quelques centaines de pieds de leur situation. Il revint vers le groupe et leur annonça la nouvelle.

Je crains que nous devions combattre. Selon moi, il y a un campement de démons à quelques lieues d’ici. Nous ne pouvons faire demi tour ni même emprunter un autre chemin car la seule voie nous menant aux plaines passe par ce campement. Nous sommes bloqués par ces chaînes montagneuses de Samiltor. Sortons les armes mes amis et préparons nous au combat.

Les chevaliers sortirent leur épée, hache et arc et reprirent le chemin vers le campement démon.
Arrivés à une centaine de pieds du campement de l’ennemi, ils s’engagèrent dans la petite forêt de Sokoya afin de ne pas se faire repérer. Ils descendirent de leur monture et continuèrent le trajet à pieds. Haketum et Cerim ayant une fois de plus pris les devants, repéra une dizaine de démons s’acharnant sur une carcasse de licorne. Haketum dégaina son immense hache et un grand poignard. Il jeta celui-ci en direction du démon le plus proche qu’il eut à la tête. Les autres démons se retournèrent aussi tôt et foncèrent en direction de deux seigneurs.
Cerim ayant sortit son arc, réussit à tuer deux démons .Deux autres démons se ruèrent vers lui et il du dégainer son épée . Les autres restant se dirigèrent vers Haketum.
Les voyant arriver, il se mit en position. Jusqu’au dernier moment il ne bougea pas. Les démons l’encerclaient tournaient autour de lui réfléchissant à la meilleure manière de l’attaquer. Un des trois fonça vers lui et Haketum lui trancha la tête qui tomba sur le sol et roula jusqu’aux pieds de Haketum qui resta impassible. Après quelques secondes d’attente, il décida d’attaquer et en deux coups de hache, tua les deux démons restant.
La bataille terminée , les deux seigneurs se rejoignirent et Haketum lâcha à son ami :

Bien combattu mon ami. Heureusement qu’ils ne sont pas allés prévenir le reste de leur troupe.

Les deux seigneurs se serrèrent la main et retournèrent vers le reste de leur troupe. Ils leur racontèrent le combat et se remirent en route, la voie étant libre jusqu’au campement.

Le groupe marcha encore un petit moment jusqu'à atteindre un petit bosquet d'où montait une fumée grise. Le seigneur Tebrilindë fronça les sourcils en voyant la position du campement ennemi: en plein milieu du bosquet qui se trouvait en contre bas de colline qui faisait tout le tour... Un sensation bizarre s'empara de lui sans qu'il puisse déterminer exactement de quoi il en retournait.
Le Seigneur Tebrilindë se tourna vers ses deux guerriers qui acquiesèrent sans bruit. Puis il s'adressa à l'ensemble des seigneurs et guerriers ayant prit part à cette sainte quête.

"Mes amis j'ai un mauvais pressentiment. Nous devrons faire preuve de prudence lorsque nous entrerons dans ce camps... nous ne savons pas se qui peut nous attendre. Cependant je ne doute pas de force et je pense que nous ne devrions essuyé aucune perte lors de ce premier véritable affrontement pour la resurection de notre téliarok et la délivrance de ces êtres infames!"

Tout le monde acquiéça dans le silence pour ne pas dévoiler leur présence.
Chacun prirent leur arme et les sortirent en descendant la colline, laissant animaux et paquetages pour ne pas être ralentit.
Arrivé à la lisière du bosquet, ils se séparèrent pour l'entourer de toute part et ainsi surprendre leurs ennemis qu'ils n'auront aucun mal à écraser.
Silencieusement, les guerriers avancèrent vers le coeur du bosquet, le seigneur Tebrilindë couvrant le nord avec ses deux guerriers, Haketum et ses robustes guerriers avait prit l'est, Cerim s'était réserver le sud avec sa petite armée, et Yilawen venait à partir de l'ouest soutenu par sa walkirie et ses guerriers viking.
En quelque minutes ils arrivèrent autour du bosquet, avec juste quelques feuillages les séparants du campement. Chaque seigneur fut surprit de ne voir qu'une vingtaine de Démons autour d'un grand feu et quelque carcasse à coté.
Mais les seigneurs étaient décidés à éradiquer tous les Démons de téliarok et a récupérer les morceaux du Parchemin De La Renaissance.
Avec un cri sauvage les guerriers se précipitèrent sur les Démons qui furent prit de cour et ne resitèrent pas longtemps sous les flèches qui pleuvaient sur eux, les épées d'agents qui déchiraient leur corps, la magie qui brulait la chair, et les haches qui faisaient rouler les têtes...
Il ne restait plus aucun démons vivant et tous les guerriers étaient encore debout.
Mais alors qu'ils souriaient et allaient fêter leur victoire, le sol se mit à trembler sous leur pieds.
Instinctivement ils levèrent leurs armes, essayant de percer tout autour d'eux la verdure qui leur voilait la vue à 10 mètres.
Puis tout d'un coup, un démon, puis deux, puis cinq, vingt... ils commencèrent à emmerger de la forêt en direction du groupe de guerrier qui paraissait de plus en plus petit face au nombre croissant de démon.
Le seigneur Tebrilindë trouva alors la source de son inquiétude: c'était un piège! Mais trop tard maintenant pour parlementer, il allait se battre et vendre chèrement sa peau!
C'est alors qu'un démon plus grand que les autres fit son apparition de derrière les feuillages, tenant à la main un bout de tissus richements décoré. Un morceau du Parchemin De La Renaissance ! Cette pensée traversa les guerriers en même temps.
Ce combat les rapprochera un peu plus de la paix qu'ils recherche tant avec la reconstitution du Parchemin...

Yilawen se démarqua du groupe de seigneurs. Il se tourna vers Haketum.

"Sir Haketum je vous en pris laissez les moi. Je vais vous prouver aujourd'hui ma valeur"

Il se tourne a nouveau vers le grand démon.

"Et toi là le gros!Ce que tu as entre t'es grosse pâtes m'intéresse!Donnes le moi et tu mourras rapidement!!"

Les yeux du démons brillèrent de colère

"Tu ferais mieux de te taire ! Je vais te massacrer toi et te amis ! Et après je tuerai tes enfants, ta femme : je les torturerai ! Mais avant tu vas mourir !"

Il claqua alors des doigts et quatre démons se précipitèrent sur Yilawen.
Soudain,un vent se leva .C'était une petite brise qui balaya le campement. Les démons s'arrêtèrent net dans leur élan. Et soudain, ils tombèrent au sol, inertes .Leur tête roula par terre jusqu'aux pieds du chef des démons. Personne n'avait rien vu du coup. La seule chose qui témoignait de l'action était le sang qui coulait sur Raïtô qui était désormais sortis du foureau. Les ailes d'anges de Yilawen apparurent soudain, et ses yeux virèrent a l'argenté.

"Massacrer ma famille???Pauvre idiot ma famille cela fait longtmeps que vous l'avait massacrée! Et aujourd'hui je vais les venger!Je suis Yilawen Elthanir et tu vas mourir démon!!!!!!!!!Pour ma famille et le renouveau de Teliarok!!"

"Le rejeton des Elthanir??? Ca promet d’être assez amusant !"

Mais déjà Yilawen s'envola vers le démon. Il leva son immense épée en direction de Yilawen. Mais l'ange l'esquiva prestement et contourna le démon. Raïtô vola droit vers la carotide du serviteur d'Hadès. Mais celui-ci contra le coup de Yilawen de justesse. Quand au autre démons, ils contemplaient la scène avec un sourire agar aux lèvres . Ils étaient persuadés de la victoire de leur chef. Yilawen leva sa main libre. Un éclair jaillit et projeta le démons à six pieds de Yilwen. Il se releva avec difficultés mais Yilawen était sur lui: Le pied de l'ange parti immédiatement et percuta la tête du démon. Puis il enchaîna par un coup en pleine tête, puis un coup de tranchement de la main dans le cou. Le démon était complètement désorienté,il ne savait plus ou était la gauche la droite,le haut le bas... Yilawen en fini, prenant Raïtô à deux mains, trancha le démon en deux , trancha la tête du démon et d'un dernier coup de poing envoya au sol les restes du démon. D'un gestes de la mains il récupéra le morceau de parchemin, s'envola et se posa au milieu des autres seigneurs qui avaient contemplé la scène avec admiration. . Il s'écroula. Le combat n'avait pas duré plus d'une minute . Mais épuisé, Yilawen ne tenait plus debout. L'utilisation répétée de Raïtô , de la magie et de ses ailes l'avait vidé. Tous comprirent désormais que le point faible de Yilawen était l'endurance. Les morceaux du démon volèrent et éclaboussèrent le visage de la vingtaine de démons. Voyant le cadavre de leur maître, les démons grondèrent de colère. Le groupe avait certes récupéré un morceau de parchemin, mais ils devaient désormais affronter une horde de démons enragés, Yilawen ne leur étant d'aucun secour

Tandis que nos héros essayaient de réanimer Yilawen, la horde de démons continuait de se rapprocher et de les encercler.

De leur point de vue, l'ennemi semblait innombrable, et l'issue de plus en plus incertaine... Mais valeureux ils l'étaient, et il se battraient jusq'à la mort s'il le fallait.

Plus que quelques pas, le temps s'écoulait lentement et paraissait même s'arrêter. Le premier cercle stoppa, périmètre sombre aux yeux rouges et monstrueux.

C'est alors que les démons se jetèrent sur les guerriers, dans une terrible soif de sang, propageant un murmure de mort ! Les têtes tombaient sous les coups d'épées, les corps s'amoncelaient au sol, mais il en arrivait toujours plus, comme si le fait d'en tuer un en amenait 10 de plus.

Soudain, une forte lumière jaillit tout autour d'eux, aveuglant tous les êtres vivants à des centaines de mètre. Lorsque les yeux purent enfin apercevoir, un spectacle incroyable les attendait : une odeur de grillé, des morceaux carbonisés couvrant la terre, et tout le décor revêtu d'un violet pâle et chatoyant...

Apparemment, quelque chose les entourait et avait nettoyé la place dans un rayon de dix mètres. Les démons restèrent un instant immobile, avec un air interrogateur, mais la violence reprit vite le dessus lorsque l'un d'eux se rua griffe en avant. Humains et monstres virent alors l'audacieux disparaître en fumée en quelques secondes ! L'instinct belliqueux fit place à l'incertitude, et une voix s'éleva dans les airs :

Le temp nous est compté, l'aura de protection ne tiendra pas éternellement !

C'était Sen'tiah ! A croire que la chance était toujours avec eux.

Profitez du doute qui plane pour vous frayer un chemin jusqu'à nous, une petite surprise attend impatiemment nos charmants adversaires ! Suivez la flamme verte au loin.

Sen'tiah n'eut pas à répéter sa requête, nos guerriers se taillèrent ausitôt une voie à travers l'ennemi, qui ne savait pas encore comment réagir à ce qu'il venait d'assister... Mais c'était trop beau pour être vrai, certains se ressaisirent et suivirent le groupe espérant que l'aura disparaîtrait.

Heureusement, Sen'tiah avait paré à cette éventualité, et lorsque les vikings eurent franchi la limite, Falcor, qui était resté en arrière pour maintenir son incantation, libéra la bulle protectrice, leva les bras au ciel en joignant les mains, prononça quelques mots, et un mur de feu jaillit au nez de la horde, brûlant à mort les quelques malheureux qui s'étaient lancés au travers !

Heureux de vous retrouver, mes amis, il semble que nous soyons arrivés à temps ! Repartons au plus vite, ce mur ne les tiendra pas longtemps !

Sen'tiah avait récupéré les chevaux, et tous purent repartir au grand galop, heureux de cette première victoire sur les ténèbres...

Invité

Ils étaient en train de chevaucher sur la plage lorsqu’ils virent une barque accostée, un homme en descendit. Il était grand et portait un habit de moine marron avec le capuchon sur la tête et un grand bâton doré dans le dos dont les extrémités étaient pointues. L’homme se mit à marcher vers les guerriers qui surpris par son arrivée, sortirent leurs armes.

Au moment où il descendit, cinq centaures démoniaques s’approchaient de lui. Il prit son bâton doré. Il se baissa pour éviter un des centaures et lui coupa les deux jambes, il sauta et trancha la tête d’un autre, se retourna et en découpa un troisième dans le sens de la longueur. Les deux derniers, en retrait, commençaient à s’enfuir, en quelques secondes l’homme les rattrapa et transperça les deux en un seul coup.

L’homme remit son bâton dans le dos et s’avança de nouveau vers les guerriers, une fois à leur niveau il dit :

« Je suis Wegord du royaume de Devedenteriel, j’ai été élu par mon peuple pour libérer cette île de la souveraineté démoniaque grâce au Bâton de la Rapidité Ultime. »

Après cette phrase les guerriers du Cercle rangèrent leurs armes et l’accueillirent à bras ouvert, ils étaient étonnés de voir un homme d’apparence normal tuer des créatures démoniaques aussi facilement. Ils reprirent ensuite la route sur la plage avec à leurs côtés un nouveau compagnon qui courrait aussi vite qu’un cheval mais qui ne se fatiguait jamais.

Il faisait chaud sur la plage et les chevaux commençaient à être fatigués lorsque Wegord aperçut une silhouette non loin de là. Il courut jusqu’à elle, c’était un homme ensanglanté qui lorsqu’il vit Wegord, lui tendit douloureusement une lettre avant de s’effondrer par terre et mourir. Wegord prit la lettre et retourna voir les autres guerriers, ouvrit la lettre et la lut à voix haute :

« Nous sommes les gardiens d’un des quinze morceaux du Parchemin de la Renaissance. Cette lettre est adressée à ceux qui veulent sauver l’île. Nous implorons votre aide : des démons, en grand nombre et très puissants nous attaquent, ils cherchent le morceau du Parchemin. Venez vite nous aider, nous ne pourrons pas protéger le morceau de Parchemin longtemps. Tuez l’ennemi pour pouvoir déplacer le morceau de Parchemin. Si jamais ils le trouvent, ils l’emmèneront au démon le plus puissant de l’île, Thanos et il sera impossible de le récupérer. Nous habitons au Nord sur le Mont Minervois… »

Cette lettre finissait par une énorme tache de sang, Haketum regarda ses compagnons et ils prirent la direction du Nord vers le Mont Minervois.

Ils chevauchèrent pendant trois jours sans problème majeur. Soudain Haketum fit signe de s’arrêter, ils étaient devant la forêt Shinomori réputée pour son nombre important de démons qui y habitent et il était impossible de la contourner. Ils entrèrent donc sans les chevaux pour ne pas se faire repérer.

Alors qu’ils s’avançaient dans la forêt, ils virent un démon face à eux qui s’enfuit à leur vue. Un guerrier du Cercle lui décocha une flèche en pleine tête, le démon se mit à hurler juste avant de mourir, puis ils entendirent des cors de démon qui annonçaient leur venue presque imminente.

Les guerriers se préparèrent à l’attaque tout en continuant d’avancer, on entendait déjà des pas de démons se rapprochant de plus en plus. Un démon lança une attaque et se fit trancher la tête en peu de temps par la hache de Haketum, les autres démons se mirent à hurler de rage et attaquèrent.

Les armes s’entrechoquèrent, le sang gicla, les membres de démons volèrent et les têtes tombèrent. La sortie était proche, les démons ne les suivraient plus en dehors de la forêt. Wegord cria tout en tuant une bonne dizaine de démons :

« Il faut atteindre la sortie, suivez-moi, je vous ouvre la voie… »

Il se mit à courir d’une rapidité encore jamais vue et coupant tout sur son passage arbres et démons. Tous le suivirent hors de la forêt, ils étaient sains et saufs, les démons acculés à la lisière de la forêt.

Ils reprirent donc la route vers le Mont Minervois…

Il restait quelques heures à chevaucher avant d'arriver au Mon Minervois. Les guerriers commençaient à se fatiguer.
Voyant la détresse de ses compagnons etse rendant compte de ses propres faiblesses, ils décida de s'arrêter.

Mes amis, il nous faut nous reposer. Passons la nuit ici et nous reprendrons le chemin demain.

Ces paroles furent accueuillit avec grand soulagement car tout le monde voulait se reposait car une dure journée de combats les attendait.
Ils installèrent donc le campement à l'abri du vent et des regards. Ils allumèrent un feu, dinèrent et allèrent se coucher, exténués sans ne laisser aucun garde pour surveiller leur campement.

Au milieu de la nuit, alors que tous les guerriers dormaient, d'étranges créatures se glissèrent près des coucheset volèrent les armes des guerriers.
Cette action réalisée, une petit créature cachée par un épée manteau de poil lança une pierre sur Sen'tiah. Celui ci se surveilla en sursaut et donna l'alerte.
Les guerriers afolés cherhcèrent leurs armes mais ne les trouvèrent point.
C'est alors qu'une des créatures qui semblait plus imposante que les autres s'avança.[i]

NoUs eTRe orC! nOuS AvOIr pRIS arMEs de VoUS. MoI EtRe ChEF StRoGArD.

[i]En effet, ces créatures étaient des orcs mais d'une espèce qu'aucun des guerriers n'avait jamais vu. ils étaient petits voir même nains et étaient extrémement vélu et chétif.

NoUS pAs VOUlOir fAIre maL vOUs... VoUloIR PaRleR de QUêtE de VoUS!
NoUS paS AiMEr dEmONS cAR E cHassEr nOUs. VoUlOiR AiDer vOUS!

Tout étonné, Haketum regarda un moment ses compagnons et engagea la conversation avec cet étrange orc.

-Pourquoi nous avoir pris nos armes et être armés si vous ne voulez pas nous faire de mal? Comment savez vous que nous sommes en quête?

-NouS aVOiR pARleR A OrAclE Qui Di qUE vOUS SaUVEr NoUs. VouS OreZ BesoIN dE NoUS!

-Pourquoi cela?

- CaR dEmON sAvoIR QUe VoUS aRRivEZ eT Que noUS coNNAissOns BieN cES tERres eT pEupLe qUe voUs SaUVez!DeMOnS EtRE tREs NomBReUX!

A cetet déclaration, Haketum resta pensif et se retourna vers ses compagnons.
Après quelques minutes de discussions fermes, les guerriers décidèrent de faire confiance à ces nouveaux alliés de poids.

- Nous avons décidé d'accepter votre aide. Si ce que vous dites et vrai alors nous aurons forcément besoin de vous. Pourriez vous nous rendre nos armes?

Un groupe de petits orcs apporta les armes des guerriers et les leur remirent. Enchanté, Strogard alla serrer la main de Haketum. Une alliance était scellée et le début de nouvelles aventures arrivait.

Le vent soufflait sur les plaines enneigées du nord. Le mont Minervois était devant eux. Sur les eaux encore gelées du lac entourant le mont s’étalaient des centaines de démons. Sur le mont était construit une forteresse aux murailles, qui dans le passé avait due être bien épaisses, car désormais, il ne subsistait que des ruines fumantes. On pouvait voir, de petites formes bougeant comme des fourmis. Mais ces « fourmis » n’étaient autres que les soldats de Minervois combattant les ordres d’Hadès. Le vent emportait les plaintes des blessés et l’odeur insupportable du sang et de la mort. Le groupe des guerriers continua sa progression vers un village avoisinant la forteresse en ruine du Mont Minervois.

« Visiblement une attaque frontale ne serait pas d’une grande utilité. Cela serait même suicidaire «

Yilawen, remis à peu près de ses blessures, prit la parole.

« Il y a pourtant une solution. Regardez sur quoi marche les démons. De la glace !Et en dessous il y a de l’eau, naturellement. Voilà se que je vous propose.
Plaçons nous à 8 points autour de l’armée de démons.
Ensuite, frappons la glace de toutes nos forces avec nos armes. Cela créera des fissures qui s’étendront et détruiront la glace. Les démons seront précipités dans l’eau glacée. Le froid se chargera du reste, et reconstituera la glace au dessus des démons. Ils mourront noyés. De plus avec leurs armes et leurs armures ils couleront à pics. Isandra a le fabuleux pouvoir de contrôler la glace grâçe à sa lance Pino. La glace sera donc reconstituée en peu de temps. »

La walkirie acquiesça.
Tout le monde accepta le plan de Yilawen.

« Il reste tout de même un petit détail. Il est fort probable que les démons aient mis des patrouilles dans les alentours. Il faudrait les éliminer. Messieurs les orcs, c’est là que vous entrez en jeu, je voudrais que vous vous chargiez de la moitié du terrain."
« Et qui se chargera de l’autre moitié ? »dit Haketum
« Moi même . Avec l’aide d’ Inatchi mon ninja. »

Le jeune assassin se mit à côté de son maître.

« Et quand saurons nous quand il faudra casser la glace ? »
« Je vous enverrai un éclair dans le ciel pour vous avertir. »
« Et nOuS Un De NoS MeSsAgE ViEnDrA VoUs PrEvEnIr. »dit le chef des orcs.
« Bon vous êtes près? On y va ! »

Le groupe d’orcs parti en courant dans leur direction, tandis que Yilawen et Inatchi disparurent en un souffle de vent.
Les deux jeunes hommes couraient à une vitesse vertigineuse.

« Yilawen, n’en fait pas trop. Tu peux tromper l’œil de ces seigneurs, mais pas le mien. Tu n’est pas remis n’est-ce –pas ?"
« Ne t’inquiètes pas je ne ferai pas appel à mes ailes. »

Il se tue immédiatement .A six pas passait une patrouille. Le ninja et le seigneur s’échangèrent le même sourire. Yilawen sortit de sa cachette. Il se précipita sur le premier démon.
Ses yeux brillaient d’une lueur argentée, lueur de haine. Yilawen tendit la main et sembla traverser le démon. Celui-ci éclata en morceaux ensanglantés.

« Et d’un ! » dit Yilawen.

Il leva sa main ensanglantée, et mit un coup de poing dans le ventre du démon suivant. Il lui faucha les deux jambes, et d’un geste brusque de la main, lui éclata la tête contre un rocher. Il restait un démon. Inatchi apparut derrière lui et lui brisa la nuque.

« Et de trois ». dit-il.

Pendant se temps là le groupe des orcs progressait. Ils avaient déjà rencontré deux patrouilles qu’ils avaient éliminées facilement. Il n’en restait plus qu’une.

De leurs côtés, Yilawen et Inatchi venaient de massacrer une seconde patrouille, avec autant de facilité que pour la première. Bientôt, ils se trouvèrent nez à nez avec la troisième et dernière.

« Celle là je me la fais tout seul. »
« Vas y, je te la laisse Inatchi »

Le ninja s’avança. Il lança une volée de Shuriken qui allèrent droit vers le premier démon. Il eut à peine le temps de l’esquiver que déjà le tueur était sur lui. Il lui mit un Kunaï en plein dans la gorge . Il se tourna vers le second qui fonçait déjà sur lui. Inatchi leva les mains et commença à faire une succession de signes étranges.

« Rat, chien , mouton, dragon, singe, tigre ! Nimpô, Katon, technique du tigre de feu ! »

Une boule feu apparue et s’envola vers le démons. Inatchi prit la forme d’un tigre, tous cros et toutes griffes sortis et se précipita sur l’ange maléfique. Le feu éclaira une derrière fois le visage du démon, qui affichait une impression de terreur absolue. Puis elle le percuta. Il brûla quelque seconde en hurlant de douleur, véritable torche démoniaque, avant de retomber en un petit tas de cendre informe. Le troisième sortit son épée et fonça vers le ninja. Celui-ci tira un petit sabre de son dos et coupa prestement les bras et cassa les jambes du démon, qui s’écroula alors sous son propre poids. Le ninja et le maître s’approchèrent alors.
Inatchi leva son sabre et s’apprêta à l’abattre sur le cou du démon

« Attends !Ne le tues pas, il peut nous servir »
« Bien sûr Seigneur Yilawen ! »dit le ninja d‘un ton ironique
« N’emploies pas ce ton avec moi ! »
« Pourquoi lui laisser la vie ? »
« Il peut nous servir ! »
« Et si il s’enfuit ? »
« Applique lui un sceau de rétention »

Le ninja s’avança vers le démon immobilisé. Il recommença a faire des gestes étranges des mains.

« Dragon, Tigre, Rat, Coque, Nimpô Fujistû ! Le sceau maudit ! »

Un pentacle apparut sur le cou du démon.

« Bien, on pourra l’interroger plus tard sur les parchemins. Et s’il s’enfuit, ton sceau maudit le tuera sur le champ »

Puis, Yilawen leva son doigt vers le ciel. Un éclair éclaira le ciel.
Au même moment, l’orc messager arriva au niveau d’Haketum.

« Bien, Yilawen et les orcs ont accompli leur mission avec succès. Maintenant, c’est à nous de jouer ! Compagnons d’armes, à vos places. »dit Haketum

Tous se mirent en place. Simultanément, tous abattirent leurs armes.
Un grondement s’éleva dans l’air. Huit grandes fissures apparurent. Puis elles s’élargirent, et de toutes part la glace céda , précipitant des centaines de démons dans l’eau gelée.
Isandra prit sa lance à deux mains, la leva et la fit siffler dans l’air. La glace réapparut aussitôt. Voilà comment des centaines démons furent tués. Haketum s’approcha de la glace. Il aperçut le visage d’un démon noyé, collé à la glace. Plus loin, des coups sourds résonnaient. Un démon essayait vainement de casser la glace à mains nues. N’y arrivant pas, il se laissa couler résigné à mourir.
Pendant ce temps là, Yilawen et Inatchi s’approchaient peu à peu de Haketum accompagnés de leur prisonnier. Soudain, ils s’immobilisèrent. Un éclair jaune passa devant eux.

« Zarwen c’est toi ? »
« Tu l’as vu aussi Yilawen ? »
« Oui mais pas d’affolement, son aura n’était pas démoniaque. »

Ils repartirent , et bientôt arrivèrent au niveau de Haketum.

« Sir Haketum, nous vous amenons un prisonniers à interroger. Mais pour le moment nous devons aller à la forteresse, vérifier s’il y a des survivants. »déclara Yilawen.

Le groupe d’orcs les rejoint. Tous ensemble se dirigèrent alors vers la forteresse. Tous se posaient la même question : y a t’il des survivants à Mont Minervois ?
Un vol de corbeaux dans le ciel au dessus d’eux tournoyait comme pour leur répondre...

Invité

Ils étaient à la porte de la forteresse, lorsqu ils revirent l’éclair jaune passer devant eux. Haketum se tourna vers ses compagnons et dit :

« Savez vous qui c’était ? Avez-vous eu le temps de le voir ? »
« Non, dit Yilawen, mais je confirme son aura n’est pas maléfique et j’ai le pressentiment que je l’ai déjà vu. »
« Moi aussi, » dit Inatchi, « je peux peut-être le rattraper la prochaine fois ? »

Wegord qui scrutait l’horizon répondit avec un petit sourire :

« Tu peux toujours essayer Inatchi c’est mon frère, Oglius, il détient la Hache de Téléportation. L’éclair que nous avons vu n’est que le passage de son corps astral lorsqu’il se téléporte. »
« Pourquoi ne vient-il pas ? demanda Sen’tiah. »
« Il est en colère contre moi car avec mon Bâton de Rapidité Ultime je suis plus rapide que sa téléportation astrale, donc il veut encore essayer de me battre. Ne vous inquiétez pas, c’est l’affaire de quelques minutes. Vous pouvez continuer sans moi je vous rejoints. »

Haketum et ses compagnons continuèrent leur route pendant que Wegord marchait dans la direction opposée. Haketum et les autres entrèrent dans la ville ou du moins ce qu’il en restait. Il y régnait le chaos et une odeur de chair carbonisée. Ils virent un amas de corps de démon au centre de la ville avec les quelques survivants de la ville. Ils s’avancèrent jusqu’à ce que les survivants les remarquent. Ceux ci savaient pourquoi ces guerriers étaient là, alors un homme s’approcha d’eux et dit :

« Merci beaucoup au nom de tous les survivants ! Ce soir, vous pourrez vous restaurer et dormir ici. Mais pour le moment, suivez-moi… »

Ils allèrent au fond de la ville dans le château du souverain. Ensuite, ils allèrent dans les sous-sols du donjon dans un endroit très bien gardé, le souverain prit la clef qu’il avait autour de son cou, la mit dans la serrure et tourna, la porte s’ouvrit et une lumière aveuglante sortit de la pièce. Une fois la lumière légèrement dissipée, ils entrèrent et virent un morceau du Parchemin tant convoité. Le roi le prit et le tendit aux guerriers.

« Prenez-le et sauvez notre île. Mes valets vont vous conduire à vos appartements. Reposez-vous et demain, vous pourrez reprendre votre quête. »

Sur ces mots, le roi appela ses serviteurs qui les dirigèrent vers leur chambre. Il ne pouvait leur en donner qu’une car toutes les maisons de la ville étaient détruites et seul le château avait résisté.

Mais tout d’un coup un homme entra brusquement effrayer.

« Venez mes seigneurs ! Des hordes de minotaures attaquent et seuls deux hommes sont en train de les combattre, ils vont se faire massacrer… »

Les guerriers sortirent à toute allure de la ville et virent Wegord et son frère, Oglius, combattre contre ces minotaures de plus de trois mètres. Pendant que Wegord coupait les jambes des minotaures, Oglius se téléportait en plein milieu du groupe et tournait sur lui-même, faisant un véritable carnage. Malheureusement, ils étaient beaucoup trop nombreux pour deux hommes malgré la rapidité de ceux-ci. Wegord et Oglius se firent projeter à une bonne dizaine de mètres, c’est à ce moment que Haketum hurla à ces camarades :

« Il faut les aider. CHARGEZ ! ! ! »

Et tous se mirent à courir vers les minotaures, les armes en avant, un sort protecteur fut mit autour de Wegord et Oglius qui étaient évanouis, et tout les minotaures furent décapités, éventrés et découpés puis brûler au milieu de la cité. Une fois la bataille terminée, les guerriers retournèrent au château, portant les deux frères sur leurs épaules. Ils les mirent dans la même chambre qu’eux et se couchèrent avec toujours quelqu’un pour veiller sur les inconscients.