Elections diplomatiques.

Mes chers compères, j'ai l'immense regret de vous annoncer ma retraite vis a vis de la place diplomatique a laquelle nous devions nous confronter.
Suite a un incident familiale mon RP a été entièrement effacer, RP qui comprenait environ 11 000 mots et qui faisait ma fierté, vous vous dites : mais... comment....pourquoi... qui....ou....non..................
Et bien ,le truc qui se trouve a mes cotés en ce moment meme ou je vous parle ( ma petite titoune) a eu l'immense désire de manipuler le petit bouton "Suppr" au moment ou je le lisais et que je le mettais en gras, vous imaginez la suite donc.
Vous devez vous dire : mais tu as qu'a le refaire, oui mais je suis trop dégouté pour devoir tous refaire, j'espère que vous ne m'envoudrez pas meme si ce projet me tenez a coeur.
Je vous souhaite bonne confrontation et que le meilleur gagne meme si vous etes tout les deux aussi bon l'un que l'autre.

Le chevalier Al'thor se promenait d'un pas léger mais assuré dans les ruelles du village viking de son nouveau chef de guerre, le grand Haketum de Temsoba. Quiconque croisait le chevalier Al'thor ne manquait pas de le saluer... et de ressentir une profonde solitude chez le jeune homme. Il semblait perdu dans de sombres pensées. De temps à autres des bribes de mots lui échappaient, mais elles n'étaient guère audibles pour les rares passants qu'il croisait. Les rumeurs qui couraient sur la nouvelle recrue du CGD étaient donc fondées : elles décrivaient le chevalier Al'thor comme un individu étrange, auréolé de mystère... Le jeune Al'thor était conscient de toutes ses rumeurs, mais il y avait déjà des lustres qu'il ne prêtait plus guère attention aux ragôts que colportaient par les marchands, les malfrats et le peuple. D'ailleurs à vrai dire, il appréciait même que les gens ne soient pas très bavards avec lui. Il aimait le calme et la solitude, et ceci était encore plus vrai depuis la mort de son cher père.

Toutefois, aujourd'hui était un jour particulier et si le jeune Al'thor voulait devenir le nouveau diplomate du CGD il devra apprendre à s'ouvrir et à communiquer davantage. D'ailleurs à ce propos il devra sûrement prononcer le traditionnel et rituel discours...

Le jeune chevalier fut brusquement interrompu dans ses sombres méditations. Des cris s'élevaient de la ruelle d'en face ! Des cris de détresse s'élevaient !

"Au secours, non pitié, je vous en supplie, prenez tout ce que j'ai mais ne faites pas... Au sec..."

La voix qui appelait à l'aide fut soudainement étouffée. N'hésitant pas une seconde, Al'thor s'élança d'un pas rapide et se précipita dans le ruelle d'où venaient les cris. En deux temps trois mouvements, il se retrouva sur les lieux du sinistre. La scène qu'il découvrit l'emplit d'une profonde désolation. Le monde dans lequel il vivait n'était vraiment pas beau à voir. Quelle vanité que l'existence ! Partout la même rengaine... Trois individus encapuchonnés de la tête aux pieds harcelaient et menaçaient une jeune demoiselle qui tenait par la main un jeunet garçon. L'un des trois malfrats, qui était visiblement le chef, tenait la jeune demoiselle par les cheveux, d'une main énergique, en les tirant vers le bas, ce qui ne manquait pas de la faire terriblement souffrir. Le môme était en larme et pleurait à chaude larmes. Celui qui martyrisait la jeune fille s'exclama :

"Haha, sale garce tu fais moins la maligne maintenant ! Tu t'es bien joué de moi tout à l'heure, mais tu vas le regretter ! je vais t'infliger une de ces corrections, comme tu n'en a jamais eu ! Tu ne m'oublieras pas de sitôt, sale garce !"

Pendant que leur chef humiliait la jeune demoiselle devant celui qui semblait visiblement être son enfant, les deux autres voyous ricanaient bêtement. Alors que le chef des bandits éleva sa main pour gifler sauvagement la demoiselle, le chevalier Al'thor sortit de la pénombre et se mouva avec la grâce d'un serpent et la vélocité d'une panthère sur le malfrat. Au moment où la main de ce dernier allait s'étalait sur le visage si joli de la jeune fille, Al'thor bloqua la main du malfrat. Ce dernier était abasourdi. Il n'avait pas vu le grand chevalier arriver. L'étonnement fit très vite place à la colère. Quant aux deux autres acolytes, ils avaient dore et déjà dégainés leur rapière et attendaient visiblement des ordres de leur supérieur.

Ce dernier prit la parole :

"Mon gaillard je ne sais point qui tu es, mais saches que tu viens de faire une grosse bêtise ! Sais-tu seulement à qui tu as affaire ? Regardez vous autres -dit-il en s'adressant à ses deux compères- n'est-ce pas touchant de voir cet imbécile voler au secours d'une gente demoiselle en détresse ?"

Et il éclata de rire, suivi de peu par ses deux alcolytes. Seulement la plaisanterie n'était pas au goût du chevalier de Manetheren qui commençait sérieusement à perdre patience. D'un geste brusque mais rapide il cassa le poignet du malfrat et lâcha un grognement avant de se reculer et de s'éloigner du chevalier.

"Très bien sale crétin tu vas me payer très cher cet affront ! Vous deux, -dit-il en désignant ses deux acolytes- massacrez-moi cet imbécile ! Oui tuez-le je veux voir son sang se répandre sur les pavés de cette ruelle ! Je veux voir les vautours tournoyer au-dessus de son cadavre ce soir !" Puis plus bas "Mmmmoufff, ma main, ouch..."

Alors que les deux malfrats se précipitaient, rapière au poing sur le jeune seigneur de Manetheren, ce dernier dégaina son épée d'un geste rapide et fluide, épée qu'il avait audacieusement camouflée dans son dos. Il s'agissait d'une lourde épée à deux main... héritée de son défunt père. A la vue d'une telle arme de guerre, les deux bandits ralentirent leur charge pour finalement la stopper net ! La peur se lisait maintenant clairement sur leur visage. Ils jetèrent un regard interrogateur empli de peur sur leur chef, visiblement ils hésitaient entre prendre leurs jambes à leur cou et affronter après les sermons et châtiments de leur chef ou obéir à leur chef en prenant le risque de se faire tuer contre le chevalier de Manetheren. Risque ? Non certitude. Avant que leur chef ait pu ouvrir la bouche et émettre le moindre son, ses deux compères s'enfuyaient ! Leur chef s'exclama :

"Tudieux ! Quelle bande de poltrons et de lâches ! Ils vont me le payer ! En attendant, toi -il montra du doigt le jeune Al'thor-, toi mon coco tu vas me le payer, me le payer très cher..."

Bien que son poignet fut tordu, cela ne l'empêchait visiblement pas de tenir une épée dans sa main. Il poussa un long cri de guerre et se rua sur le chevalier ! De ce dernier se dégageait une profonde quiétude, il était paisible, concentré.

Le corps à corps s'engagea, le chevalier déjouait trop aisément les assauts du bandit. Il esquivait bien trop facilement toutes ses attaques... Le chef des bandits commença à se rendre compte de l'erreur qu'il venait de commettre : en esquivant une attaque qu'il venait de lui porter, la cape du chevalier virevolta au vent laissant apparaître en dessous trois lettres -CGD-...

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Pendant tout ce temps, la jeune demoiselle, après avoir pris l'enfant dans ses bras et lui avoir murmuré des mots doux pour le rassurer, n'avait rien raté de la scène. Elle était restée stoïque, comme clouée sur place... De peur ou de fascination ? Il était difficile de répondre à cette question. Le jeune garçon s'était endormi dans ses bras. Les événements qu'il venait de vivre l'avaient exténués. Pendant que le combat entre son agresseur et son mystérieux sauveur faisait rage, elle aperçut un nuage de poussière au bout de la ruelle. Elle ne put réprimer un soupir de soulagement : la garde arrivait. Elle avait due être alertée par les bruit du combat. Soulagée elle était... Si elle était encore vivante elle le devait à ce jeune et séduisant chevalier. Elle aussi avait aperçut les trois lettres, lourdes de significations. Ainsi son mystérieux sauveur n'était autre que le nouveau guerrier du Cercle. C'était un honneur pour elle. Elle savait aussi que des élections devraient avoir lieu aujourd'hui pour élire un nouveau diplomate. Et elle savait que son sauveur était l'un des candidats. Nul doute qu'elle fera tout pour qu'il remporte ces élections...
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Narrateur : "Ha, les femmes vous les connaissez ! Nul doute que d'ici le coucher du soleil, toute la ville sera au courant qu'elle a été sauvé par un chevalier du cercle !"


HRP : Hak a demandé d'être original.Voilà qui est fait. cela fait office de discours.
On fait quoi mainteant Hak ? C'est fini ?Fin HRP